"C'est n'importe quoi !" : le très gros coup de colère d'Emmanuel Macron qui dément avoir voulu inviter les Soulèvements de la Terre
Emmanuel Macron est sorti de ses gonds, au Salon de l'agriculture ce samedi matin, en réagissant à la polémique de l'invitation des Soulèvements de la Terre à débattre.
Jamais Emmanuel Macron n'est apparu autant en colère. À l’issue d'une rencontre avec des dirigeants de syndicats agricoles, au Salon de l'agriculture ce samedi matin, le chef de l'Etat s'est exprimé face à la presse. Il a naturellement été interrogé sur la polémique sur l'invitation - démentie par l'Elysée - à venir au grand débat sur l'agriculture lancée au collectif des Soulèvements de la Terre.
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"Toute cette histoire m'a mis en colère à un point que vous ne pouvez pas imaginer", a assuré Emmanuel Macron. "Je démens totalement cette information. Totalement. Je n'ai jamais songé à initier une telle invitation". Haussant le ton, Emmanuel Macron a poursuivi : "Vous parlez au président de la République qui a assumé de faire passer en Conseil des ministres la dissolution des Soulèvement de la Terre (...) Donc là, ça, c'est n'importe quoi".
Pressé par les journalistes puisque le collectif avait été cité parmi d'autres dans un appel de l'Elysée avec la presse, Emmanuel Macron a insisté : "Il n'y a pas eu d'invitation". Et de continuer : "Il y a eu une erreur qui a été faite quand ce groupement a été cité, mais c'est faux. Il y a eu la volonté d'organiser un débat avec toutes les parties prenantes, avec les distributeurs, avec la grande distribution, avec les industries agroalimentaires et avec les organisations qui sont dans les conseils". Emmanuel Macron a cité WWF ou Greenpeace. Et le président de la République de conclure : "Les organisations qui pratiquent la menace, qui détruisent : jamais".
Emmanuel Macron avait annoncé vendredi soir l'annulation du grand débat sur l'agriculture qu'il souhaitait organiser au Salon de l'agriculture. Face à la presse, ce samedi matin, il a annoncé qu'il recevrait les organisations syndicales agricoles dans trois semaines.
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