Incendie d'une usine de batteries lithium en Aveyron : "Ça aurait pu être plus dramatique"... après l'extinction, l'heure des questions
Après l'incendie industriel sur la commune de Viviez, les contrôles sanitaires se poursuivent avec leur lot de questions.
Suite à l'important incendie qui a touché samedi un bâtiment où étaient stockées 900 tonnes de batteries lithium de la Société nouvelle d'affinage des métaux (Snam) sur la commune de Viviez, la préfecture a annoncé dans un communiqué ce mardi après-midi que "quelques foyers subsistent" et des solutions sont à l'étude "pour définir la meilleure solution d’extinction définitive de
l’incendie". Les services de l'Etat rappellent également que l'eau utilisée pour éteindre l'incendie a été "stockée dans le dispositif de rétention prévu" ce qui aurait "permis de préserver le milieu naturel".
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Les batteries auraient pollué moins que prévues
Selon les autorités, "la surveillance de la qualité de l'air fait l'objet d'un dispositif exceptionnel" et les analyses "donnent des résultats pour la plupart inférieurs aux limites de détection ou, en tout état de cause, très inférieurs aux valeurs de référence pour les substances toxiques susceptibles d'être générées par les batteries touchées par l'incendie". En cas d'éventuels symptômes, la préfecture invite les habitants à se rapprocher de leur médecin traitant.
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"On a la chance que ça se soit passée en hiver"
"Ça aurait pu être plus dramatique que ça. On a la chance que ça se soit passée en hiver. Imaginons le même incendie en été, en pleine période de sécheresse, le feu aurait pu partir tous azimuts", a réagi hier la nouvelle maire d’Aubin, commune attenante au site touché, Christine Teulier. Malgré les annonces rassurantes sur la non-dangerosité des épaisses fumées de l’incendie sur les populations, le protocole de prévention mis en place auprès des habitants est pointé du doigt par ces derniers qui se sont dits "abandonnés". "Il va falloir en tirer les conséquences, réfléchir à comment améliorer l’avis à la population, la communication", a conclu l'élue.
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