Alcool au volant : il conduisait ivre malgré une interdiction judiciaire
Des policiers en patrouille ont stoppé un conducteur qui avait forcé sur l'apéritif lundi soir à Toulouse. Sur injonction de la justice, cet homme ne pouvait conduire que des voitures équipées d'un éthylotest antidémarrage.
Sa voiture progressait mais, au volant, le conducteur ne transpirait pas l'assurance. Son comportement ont incité les policiers de la BST du Mirail a procédé à un contrôle lundi soir dans le quartier de La Faourette, à Toulouse.
Ces policiers ont rapidement compris que l'homme au volant ne disposait pas de toutes ses capacités pour conduire. Et un alcootest a confirmé qu'il se trouvait au-dessus du seuil maximum imposé par la loi.
Avec 1,3 g d'alcool
Avec 1,3 g d'alcool dans le sang, cet homme de 41 ans avait même largement dépassé les limites. Un contrôle dans les fichiers a réservé une autre surprise. Suite à plusieurs condamnations liées à la dégustation excessive d'alcool avant de prendre le volant, cet homme devait impérativement conduire une voiture équipée d'un éthylotest antidémarrage.
Un équipement de plus en plus régulièrement imposé par la justice, souvent chez des récidivistes, et qui bloque le démarrage de la voiture si l'alcoolémie du conducteur dépasse le seuil imposé par la loi. Une obligation oubliée lundi soir par le conducteur qui a été placé en cellule de dégrisement puis en garde à vue.
Pas certain que le parquet apprécie ce comportement. Et les suites de cette soirée arrosée pourraient coûter cher à ce conducteur. Le Code pénal prévoit en effet 2 ans de prison, 4500 € d'amende et trois ans d'annulation du permis de conduire pour les conducteurs qui "oublieraient" leur éthylotest antidémarrage.
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