Montauban. Une USM trop approximative et imprécise
À ne pas savoir réussi à concrétiser leurs actions, les Sapiacains sont une nouvelle fois passés à côté de leur rendez-vous, dans la Drôme. La pression s’accentue sur eux...
"À la mi-temps, on pouvait y croire" disait en zone mixte le manager montalbanais Pierre-Philippe Lafond. Un sentiment réaliste, et partagé par beaucoup. Il avait certainement raison, car l’on avait vu sur la pelouse du stade Georges-Pompidou des scories, et des approximations qui compliquaient grandement la tâche des visiteurs. Des "en-avants" aux mauvais moments, des ballons perdus, tombés, ou non gagnés en conquête. Ce genre de fautes qui vous font iriser le poil, et énervent plus qu’à leur tour. Mince ! Pourtant, on sentait qu’il ne fallait ou n’aurait pas fallu grand-chose pour que le sort de la rencontre choisisse le camp des Tarn-et-Garonnais. Ces fautes permirent aux locaux de Fabien Fortassin de prendre confiance en eux, et cela d’autant qu’ils ont toujours fait la course en tête au tableau d’affichage. "Le tournant se situe proche de l’heure de jeu, lorsque l’ailier Vargas prend un carton jaune. On joue pour prendre le score, mais notre ballon porté restera improductif" explique Pierre-Philippe Lafond. À partir de là, Valence-Romans s’est resserré, rassuré. Ils se sont montrés beaucoup plus menaçants et ont finalement gardé la feuille de match sur une nouvelle approximation qui aboutit à l’essai que l’on pourrait qualifier de gag du talonneur Marco-Pena, qui venait d’échouer quelques instants auparavant sur la ligne.
Pas de voyage à vide à Rouen
Après cette défaite, un score adoucit grâce à l’essai inscrit par Yvan Reilhac dans les arrêts de jeu, l’USM conserve la douzième place du classement, à égalité de points avec Valence-Romans (les Montalbanais sont classés devant en raison du point de bonus offensif acquis lors du match aller, à Sapiac). Les coéquipiers de Jérôme Bosviel comptent quatre points d’avance sur Soyaux-Angoulême, et Biarritz, et quinze sur la lanterne rouge, Rouen. "On ira vendredi, à Rouen, pour s’y battre et jouer notre chance jusqu’au bout" concluait, réaliste, le manager PP Lafond. Si les Tarn-et-Garonnais parviennent à faire un match avec beaucoup moins de fautes, plus de réalisme, et de pragmatisme, ils devraient s’ouvrir le champ de tous les possibles. Rouen abattra une de ses dernières cartes, si cela est encore possible, pour cette équipe très mal classée, et qui vient de changer de président. Les supporters, peu nombreux, qui se sont rendus à Valence, en sont repartis très déçus. C’est normal, la récompense d’un supporter est de voir son équipe favorite gagner. L’équipe sapiacaine sait ce qu’elle devra faire pour récompenser ceux qui se rendront vendredi prochain en Normandie. Un déplacement tout aussi long que le précédent. Ce n’est pas la première fois, que l’USM se retrouve en situation délicate. Cela est tellement difficile à vivre pour tout le monde qu’il faut vite retrouver le sourire.
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