Carcassonne. Suspecté de menaces, il livre sa version des faits
Pas d’accord. S’il reconnaît avoir consommé de l’alcool le jour des faits qui lui sont reprochés, le lundi 5 février, Sébastien Gonzales nie avoir menacé verbalement son ancienne employeuse, directrice d’un hôtel du centre-ville de Carcassonne, où il travaillait jusqu’alors. "Je n’ai pas été renvoyé ce lundi : mon licenciement remonte au 6 juillet 2023", précise-t-il d’emblée. "J’ai voulu parler à cette dame en raison de certains propos tenus à mon sujet, qui me pénalisent pour retrouver un emploi". Et d’ajouter : "Oui, je bois de l’alcool, mais chez moi et jamais sur mon lieu de travail !"
L’homme dément par ailleurs toute menace. "Je ne me suis pas énervé, je lui ai dit que je voulais juste lui parler calmement". Sébastien Gonzales ajoute qu’il ne se trouvait pas aux abords de l’hôtel lorsqu’il a été appréhendé, mais que la brigade anticriminalité (Bac) est tout simplement venue sonner le soir même à sa porte : "J’étais chez moi ! Quant au tournevis que j’avais avec moi, je l’utilise pour ma machine à rouler des cigarettes. À aucun moment je ne l’ai sorti ! Je n’avais pas l’intention d’agresser qui que ce soit !"
Le Carcassonnais, par ailleurs bénévole dans un club de football, tient à apporter ces explications dès à présent, compte tenu des répercussions de cette affaire sur sa vie privée. Il devra cependant très certainement les réitérer dans le cadre de l’enquête en cours concernant ces faits, une plainte ayant été déposée.
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