Philippe Poutou à Toulouse : "En ce moment, je suis à la recherche d'un emploi..."
Qu’est-ce qui vous amène à Toulouse ?
J’accompagne un film, « Le balai libéré ».C’est un documentaire qui traite d’une lutte sociale en 1975. Le personnel d’entretien de l’université de Louvain s’était mis en grève et leur mouvement avait débouché sur une coopérative. Près de 50ans plus tard, ils ont rencontré les salariés actuels et ont évoqué la dégradation des conditions de travail. Le documentaire est projeté à l’Utopia de Borderouge, j’anime le début qui suit. J’ai profité de ma venue à Toulouse pour rencontrer les camarades du NPA 31 pour parler du rôle de la jeunesse dans les luttes sociales.
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En 2020, vous avez été licencié de l’usine Ford de Blanquefort. Vous avez par la suite retrouver un travail dans le cinéma. Vous occupez toujours ce poste ?
Non, je suis à la recherche d’un emploi. Dans la culture ou dans le milieu associatif. Dans l’industrie, même Pôle emploi n’y croit plus (rires). Mon passé et mon nom ne jouent pas pour moi. Et je suis élu à la ville et à la métropole de Bordeaux, c’est comme si j’avais un mi-temps.
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Vous avez été candidats à la présidentielle à trois reprises. Envisagez-vous de vous présenter de nouveau ?
Non, à un moment, il faut savoir passer à autre chose. Mon objectif est de reconstruire une gauche radicale. Avec les camarades du NPA, on doit réfléchir à comment, collectivement, on pourrait agir de manière plus efficace face à un gouvernement de plus en plus réactionnaire.
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