"C'est diabolique"… un bébé décapité à l'accouchement aux Etats-Unis, les parents mettent en cause la force "excessive" d'une médecin
Un couple d'Américains qui avait perdu leur bébé lors d'un accouchement en juillet dernier accuse l'obstétricienne d'homicide. Pour eux, celle-ci aurait fait usage d'une "force ridiculement excessive", conduisant à la décapitation de l'enfant.
Terrible affaire aux Etats-Unis. Le 9 juillet dernier, Jessica Ross et Treveon Taylor, un couple d'Américains, ont perdu leur enfant lors d'un accouchement particulièrement traumatisant dans une maternité de l'État de Géorgie. Leur fils, Treveon Taylor junior, a été décapité au moment de venir au monde, rapporte Sky News.
Pour le couple, l'obstétricienne en charge de la mère aurait fait usage d'une "force ridiculement excessive". Le bureau du médecin légiste de l'État de Géorgie, après expertise, a qualifié mercredi cette action d'homicide. Selon les légistes, le nourrisson est mort des suites d'une fracture du cou.
Dans le détail, Jessica Ross et Treveon Taylor accusent cette soignante d'avoir tardé à déclencher une intervention chirurgicale, et d'avoir, au lieu de cela, tiré sur la tête de leur enfant. Une manipulation "clairement contre-indiquée", a estimé leur avocat. "Aucun obstétricien crédible et raisonnablement compétent ne devrait jamais faire cela", s'est-il indigné.
Une issue "tragique", mais qui "peut se produire" selon l'établissement
Le couple accuse en outre la maternité d'avoir cherché à faire "disparaître les preuves", a indiqué leur avocat. Les deux Américains affirment que l'hôpital les aurait forcés à faire incinérer leur enfant rapidement, et leur aurait indiqué qu'il n'était pas possible de réaliser une autopsie dans la région. "C’est diabolique dans mon esprit", a déclaré l'un de leurs avocats, lui-même médecin. "Qu’ils aient essayé de la forcer à faire incinérer le bébé pour faire disparaître les preuves. Qu’ils leur aient menti…"
La maternité et l'obstétricienne mise en cause contestent l'intégralité des faits, et assurent que le bébé était déjà mort dans l'utérus, et que sa blessure au cou n'a donc pas entraîné son décès. "Bien que tragique, cette issue rare a été rapportée dans la littérature médicale et peut se produire en l'absence de tout acte répréhensible de la part du médecin, ce qui est le cas ici", ont déclaré les avocats de l'établissement de santé. L'obstétricienne a selon eux mis en place "toutes les manœuvres qu'un obstétricien raisonnable aurait employées".
La police du comté de Clayton, en charge des investigations, doit poursuivre son enquête.
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