Une sextape tournée au Sénat ? Ce que l'on sait de ce scandale qui agite le palais du Luxembourg
Le Canard Enchaîné révèle ce mercredi qu'une sextape fait trembler les murs de la chambre haute. Les ébats d'un sénateur "ayant occupé de hautes fonctions" seraient en effet au centre d'une affaire de chantage, mêlant sexe, drogue et politique.
C'est une obscure affaire qui, à en croire Le Canard Enchaîné, "est tenue secrète depuis trois mois" et ferait trembler Gérard Larcher. Un sénateur "ayant occupé de hautes fonctions" aurait été filmé dans son bureau "le pantalon sur les genoux", par une assistante médicale exerçant au palais du Luxembourg, rapporte l'hebdomadaire satirique. Une vidéo intime, donc, qui aurait servi de moyen de pression.
Une vidéo très chaude, où l'on voit un sénateur influent pantalon baissé, fait chauffer l'ambiance au Palais du Luxembourg ! L'histoire a déjà fait une victime : un toubib du Sénat qui a été licencié sous de faux prétextes…
— Le Canard enchaîné (@canardenchaine) February 7, 2024
\u270f\ufe0f Aurel (@Coolstand)
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L'affaire aurait démarré le 13 octobre dernier, lorsque le médecin du Sénat aurait contacté la directrice des ressources humaines de la chambre haute "pour se plaindre du comportement de l'une de ses deux assistantes médicales", écrit Le Canard Enchaîné. L'homme aurait raconté "le cauchemar" que lui ferait vivre cette femme, qui affirme être "intouchable" parce que "protégée". Elle se serait par exemple vantée de pouvoir "faire virer n'importe qui" grâce à une mystérieuse vidéo qu'elle aurait tournée. La DRH du Sénat, écrit encore Le Canard Enchaîné, aurait ensuite demandé au médecin de lui décrire cette vidéo puis de lui en envoyer une copie.
Renvoyé le mois dernier
Contre toute attente, les questeurs du Sénat auraient finalement décidé d'entamer une procédure de licenciement contre le médecin, "sans préavis ni indemnité", poursuit Le Canard. L'homme, qui "a pourtant toujours donné satisfaction", aurait appris son renvoi en janvier 2024. Les justifications des questeurs ? "Des prestations extérieures au profit de la SNCF", "des parts dans une société civile immobilière familiale", des absences, mais pas un mot sur la sextape.
Contactés par nos confrères, la présidence du Sénat et le médecin refusent de s'exprimer. Ce licenciement, poursuit Le Canard, pourrait toutefois être prochainement contesté devant le tribunal administratif.
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