Carcassonne. Les policiers le contrôlent pour une banalité et décrochent le "jackpot"
Les faits se sont produits lundi 5 février en journée : le suspect a été appréhendé vers 20 heures.
Lorsqu’on sait que l’on conduit en toute illégalité, il s’agit plutôt de ne pas attirer l’attention des forces de l’ordre. Ce Carcassonnais de 40 ans n’y est pas parvenu : circulant dans le quartier La Conte à 2 h 30 dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 février, il commet une infraction au Code de la route qui lui vaut d’être contrôlé par une patrouille de police. Or ce petit écart de conduite plutôt banal va permettre aux fonctionnaires d’identifier une personne qui n’aurait jamais, mais alors jamais dû se retrouver derrière un volant.
Il s’avère en effet que l’individu conduisait après avoir consommé de la cocaïne. De surcroît, son permis avait déjà été annulé. Quant à son véhicule, il présentait un défaut d’assurance, de contrôle technique, et le contrevenant n’avait pas non plus procédé au changement de carte grise. Cette accumulation de manquements a conduit l’intéressé en garde à vue, dans les locaux du commissariat de police de Carcassonne. Son audition se poursuit ce mardi 6 février : il aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés. Quant à la voiture, elle a été placée en fourrière.
Il menace la directrice de l’hôtel qui vient de le licencier
C’est une annonce qui est visiblement mal passée. Lundi 5 février, la directrice d’un hôtel du centre-ville a en effet informé l’un de ses employés de son licenciement. Remonté, le Carcassonnais en question, âgé de 40 ans, allait revenir dans la journée sur son ancien lieu de travail, et proférer des menaces verbales en direction de la responsable du site. Une plainte est déposée, et la police se lance alors à la recherche du suspect. Ce dernier sera appréhendé ce même 5 février, vers 20 heures, toujours dans le secteur de l’hôtel où il travaillait. Au moment de son interpellation, l’homme était ivre et portait sur lui un tournevis. Amené au commissariat de Carcassonne, l’individu a été placé en garde à vue différée compte tenu de son état d’ébriété. Son audition a débuté ce mardi 6 février. (Photo Nathalie Amen-Vals)
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