Cold case : après le suicide de Joël Bourgeon, Martine Escadeillas, à jamais disparue
Le meurtre de Martine Escadeillas, disparue et tuée le 8 décembre 1986 à Ramonville-Saint-Agne, près de Toulouse, restera une énigme. Condamné en 2022, Joël Bourgeon a mis fin à ses jours cette semaine avant son procès en appel.
Comment enquêter trente ans après ? Et comment juger trente-cinq ans après ? Ces questions se sont posées dans l'affaire Escadeillas du nom d'une jeune femme disparue, et tuée selon les traces de sang retrouvées dans son immeuble de Ramville-Saint-Agne, près de Toulouse, le 8 décembre 1986.
Cette enquête mal partie sur la foi du témoignage d'une voisine a rebondi en 2016 avec une lettre qui a attiré l'attention sur un homme, Joël Bourgeon. Les investigations des gendarmes de la section de recherches de Toulouse puis l'instruction réouverte en juillet 2018 ont entraîné l'arrestation de cet homme parti de la Ville rose en 1987 pour faire sa vie entre Lyon et Grenoble.
Ce formateur, père de deux jeunes femmes, a d'abord avoué puis il est revenu sur ces affirmations pour jurer son innocence. Au procès en juillet 2022, devant la cour d'assises de la Haute-Garonne, on a compris que ses souvenirs restaient délicats à réveiller. Par choix de défense ou réalité du temps qui a passé ?
La famille Escadeillas espérait une seule chose : pouvoir offrir une sépulture digne à Martine. Condamné à 20 ans, l'accusé n'a rien dit. Une nouvelle étape judiciaire, avec le procès en appel programmé en mars à Montauban, attendait accusé et victimes.
Joël Bourgeon, 60 ans, s'est donné la mort le mercredi 24 janvier dans sa cellule, cinq ans après sa mise en examen. Présumé innocent, il laisse sans voix sa famille et les proches de Martine Escadeillas, terrassés par la nouvelle et cette fin définitive qui balaye leurs ultimes espoirs.
Comment enquêter trente ans après ? Et juger trente-cinq ans après ? L’affaire Escadeillas a entraîné ces questions. Cette jeune femme a disparue, et a été tuée dans son immeuble de Ramonville-Saint-Agne, près de Toulouse, le 8 décembre 1986.
Un dossier mal partie sur la foi du témoignage d’une voisine a rebondi en 2016. Une lettre a attiré l’attention sur Joël Bourgeon. Les investigations des gendarmes de la section de recherches de Toulouse puis l’instruction réouverte en juillet 2018 ont entraîné l’arrestation de cet homme parti de la Ville rose en 1987 pour faire sa vie entre Lyon et Grenoble.
Formateur, père de deux jeunes femmes,il a d’abord avoué puis est revenu sur ces affirmations pour jurer son innocence. Au procès en juillet 2022, devant la cour d’assises de la Haute-Garonne, on a compris que ses souvenirs restaient délicats à réveiller. Par choix de défense ou réalité du temps qui a passé ?
La famille Escadeillas espérait une seule chose : pouvoir offrir une sépulture digne à Martine. Condamné à 20 ans, l’accusé n’a rien dit. Un procès en appel programmé en mars à Montauban, attendait accusé et victimes.
Joël Bourgeon, 60 ans, s’est donné la mort le mercredi 24 janvier dans sa cellule à Bourg-en-Bresse, cinq ans après sa mise en examen. Présumé innocent, il laisse sans voix sa famille et les proches de Martine Escadeillas, terrassés par la nouvelle et cette fin définitive qui balaye leurs ultimes espoirs.
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