Les agriculteurs bloquent l'accès à Luchon et à l'Espagne ce vendredi soir
Les agriculteurs commingeois n'ont pas fini de faire entendre leur voix. Ainsi suite aux dernières manifestations survenues le 16-17 et 18 janvier, les agriculteurs bloquent plusieurs voies d'accès.
Déjà en décembre c'était devant la sous-préfecture à Saint-Gaudens que les agriculteurs commingeois s'étaient rassemblés pour faire entendre leur mécontentement." Nous avons commencé à Saint-Gaudens, nous étions calmes, un mois après nous sommes là car nous n’avons pas eu de réponses. Alors depuis 17h nous nous sommes installés là. Personne n'est venu nous voir , aucun député ou représentant, on ne lâchera pas. Tant que nous n'avons pas de réponses, jusqu'à dimanche on ne va pas bouger et si nous n'avons toujours pas de retour on continuera" assurent les agriculteurs résignés.
A lire aussi : "Le dernier avertissement" des agriculteurs de Haute-Garonne avant la mobilisation du 16 janvier
Ce soir c'est au rond-point de gourdan-polignan à l'intersection entre l'A645 et la nationale 125 en direction de Luchon, que les agriculteurs se sont donnés rendez-vous.
Les manifestants bloquent ainsi depuis plusieurs heures l'accès des touristes à la cité thermale de Luchon, ralentissant considérablement le trafic.
A lire aussi : REPLAY. Manifestations des agriculteurs : A64, A62, A61, A20... Autour de Toulouse, tous les principaux axes sont bloqués
Une situation qui fait écho aux mobilisations des agriculteurs sur d'autres secteurs autoroutiers sur le département. Ensemble ils se mobilisent pour faire entendre leur colère : "Le gouvernement grignote sur la PAC, sur nos droits, on va nous faire payer le carburant blanc en 2030. Toutes les taxes augmentent mais nous, on est payés au ras des pâquerettes", s'indignent les agriculteurs commingeois. Et de poursuivre : "On fabrique et produit la matière première et il y a du monde qui s'engraisse sur notre dos, mais nous n'avons rien. Ce que nous voulons c'est que le premier ministre descende en Occitanie, qu'il vienne voir notre situation".
Parmi les agriculteurs, beaucoup s'inquiètent pour l'avenir : "Mon fils, il a neuf ans, il est passionné par le métier d'agriculteur, j'espère que ça va lui passer car ce n'est pas facile de tenir une exploitation dans ces conditions".
A lire aussi : Covid de la vache : Pierre Dulac, un éleveur commingeois désemparé
Des passionnés de leur métier qui sont à bout : "C'est dur, comment vendre nos produits ? Quel avenir avons-nous ? On est abandonnés, comme pour la maladie de la vache MHE, il n'y a eu aucuns suivis de la part du gouvernement et c'est nous qui en avons payé le prix", exultent les agriculteurs.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?