L'intersyndicale "prête à se battre et se mobiliser" : au lycée de Decazeville, des enseignements de spécialité menacés
La baisse du nombre d'élèves en filière générale pourrait entraîner la suppression d'enseignements de spécialité dans l'établissement decazevillois.
Dans un communiqué diffusé cette semaine, l’intersyndicale du lycée polyvalent La Découverte de Decazeville a exprimé son inquiétude sur la possible suppression d'enseignements de spécialité (EDS) à la rentrée prochaine. Quatre sur les dix proposées actuellement seraient en danger. "Comme il y a une baisse démographique, ça a des répercussions sur le nombre d’élèves et sur le nombre de classes. Or, le financement des enseignements de spécialité est soumis aux nombres de classes de premières et de terminales", explique la porte-parole Aurélie Burger.
Dans le communiqué, le syndicat indique en effet que le rectorat ne finance que trois enseignements de spécialités par classe de première et deux par classe de terminale. "Les effectifs prévus par le rectorat pour la rentrée 2024, à savoir deux classes de chaque, contre trois classes de premières générales cette année, nous font craindre une offre d'EDS bien trop restreinte."
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L'intersyndicale "prête à se battre et se mobiliser"
Même si rien n’est encore officiel, l'intersyndicale, par la voix d’Aurélie Burger, annonce être "très vigilante, prête à se battre et se mobiliser" si des EDS venaient à être supprimés. "On veut maintenir un large choix de spécialités pour les élèves du Bassin. [...] On va se retrouver avec des territoires ruraux qui ne pourront plus offrir un enseignement de qualité. On se bat pour continuer d’avoir un lycée qui accompagne très bien les élèves vers la réussite", développe cette dernière.
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Une inquiétude basée sur une "extrapolation" selon le proviseur de l’établissement decazevillois. "Rien n'est encore figé, tout dépend du nombre d’élèves. En France, la moyenne du nombre d'enseignements de spécialités est sept", rappelle Jean-Luc Viargues, qui annonce d'ores et déjà la suppression à la rentrée prochaine de la spécialité "Numérique, Sciences informatiques", suivie cette année par deux élèves seulement.
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