Organisation des JO 2024 : le syndicat gersois de police Alliance se mobilise à six mois de l'événement
Conditions de travail, manque de considération, pression sur les effectifs : à quelques mois des Jeux olympiques, le syndicat Alliance police, promet un "jeudi noir" sur le territoire. Dans le département du Gers, le bureau syndical sera également mobilisé à l'échelle régionale.
Ce jeudi 18 janvier marque le premier "Jeudi noir" pour la police nationale et notamment le syndicat Alliance police. Les représentants de la délégation gersoise du syndicat seront engagés dans cette mobilisation nationale au niveau régional.
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Elle fait notamment suite aux annonces de l’envoi de renforts considérable à Paris pour les Jeux olympiques. Alliance police pointe du doigt "les efforts supplémentaires qui sont demandés à nos collègues sans aucune contrepartie sérieuse." Manque de considération de l’administration à l’approche des JO 2024 et risque pesant sur le territoire national font craindre une pression sur les effectifs de police "qui répondent à toujours plus de sollicitation".
Une action qui n’aura cependant aucune répercussion, à Auch, sur les capacités opérationnelles. "Nous exigeons des engagements sur les conditions de travail notamment les conditions d’emploi durant les JO, des engagements sur l’accompagnement social (garde des enfants des policiers mobilisés) mais aussi la reconnaissance pérenne de notre engagement par la revalorisation de l’ISSP (prime de sujétion Police)", indique le syndicat.
Ce dernier souhaite également le versement d’une prime exceptionnelle “à la hauteur des enjeux induits par les Jeux olympiques qui privera de congés d’été les policiers de toute la France”. Sans oublier le paiement des heures supplémentaires qui seront accomplies.
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