Manifestation des agriculteurs à Toulouse : une quarantaine de tracteurs ariégeois débarqueront dans la ville rose
Une "mobilisation syndicale agricole" est prévue mardi 16 janvier 2024 à Toulouse à l'appel de la fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles d’Occitanie et des Jeunes agriculteurs d'Occitanie. Les Ariégeois seront de la partie pour faire entendre leur voix.
Pour faire entendre la colère des agriculteurs d'Occitanie, tous les départements de la Région sont appelés à se mobiliser. Une manifestation conjointement menée par la fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles d’Occitanie (Frsea) et les Jeunes agriculteurs d'Occitanie est prévue mardi 16 janvier 2024 dans le centre-ville de Toulouse.
Et les agriculteurs ariégeois seront évidemment de la partie. Ainsi, dans le département, trois points de rendez-vous sont prévus pour les tracteurs : au rond-point de Gabrielat à Pamiers dès 8 heures avant d'emprunter la RN20 puis l'autoroute Mazères-Toulouse et à Campens (en Haute-Garonne pour rassembler les agriculteurs d'Arize-Lèze) à 8h30. Un dernier départ s'effectuera de Saint-Girons pour des tracteurs qui rejoindront le cortège de leurs voisins haut-garonnais au niveau de Sainte-Croix-Volvestre.
Une quarantaine de tracteurs ariégeois étaient déjà confirmés en début d'après-midi lundi 15 janvier 2024.
"Les agriculteurs d'Occitanie n'en peuvent plus"
Un départ d'Ariège pour une arrivée prévue à Toulouse, boulevard Jules Guesde en fin de matinée. Départ du cortège régional à 11 heures. "Les tracteurs s'arrêtent aux allées Jean Jaurès (surveillance par la police). Tout le monde finira à pied pour arriver Place du Capitole vers 13 heures. Nous comptons sur votre mobilisation", précise les Jeunes agriculteurs sur le compte Facebook.
Après la manifestation du 22 novembre dernier, c'est donc une nouvelle journée de protestation qui s'annonce. "Face à toutes les contraintes qui s'accumulent sur nos exploitations, aux injonctions contradictoires, aux décisions court-termismes en contradiction avec la réalité de notre modèle agricole, etc., les agriculteurs d'Occitanie n'en peuvent plus", indique la Frsea.
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