RER toulousain : Moudenc pour une approche "rationnelle et non émotionnelle" du projet
Le Service express régional métropolitain, à horizon 2040, est porté par l'Etat, la Région, la métropole notamment. Le maire de Toulouse a fait le point sur le dossier.
Le Service express régional métropolitain, que veut promouvoir le président Macron dans dix métropoles françaises, avance pas à pas à Toulouse. L’horizon est fixé à 2040, et c’est la Région qui est à la manœuvre. Le Département est aussi partie prenante. Mais le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole suit le dossier de près. Il « sera présent » à la prochaine réunion de projet, le 24 janvier à la Région, assure-t-il. Il y redira qu’il est pour une approche « rationnelle et non émotionnelle du projet », a déclaré Jean-Luc Moudenc, jeudi 11 janvier lors de ses vœux à la presse.
Jean-Luc Moudenc : "L'Etat doit amener la majorité de l'investissement"
« Les premières estimations de l’investissement et des coûts annuels sont faramineuses, il faut s’assurer qu’il y aura bien des passagers pour emprunter ces transports en commun. Je suis favorable à ce que l’on aille chercher des travailleurs du quotidien à 30 km minimum de Toulouse, le train est l’outil idéal pour cela. »
Le maire s’interroge toutefois sur le financement d’un tel projet. « L’État doit amener la majorité de l’investissement, et pareil pour le fonctionnement, sinon ce n’est pas la peine », a-t-il déclaré, en ajoutant qu’il faudrait aussi parler des « gains environnementaux » éventuels du projet. « Si on y met autant d’argent, autant documenter précisément combien il y aura de passagers et pour quels gains environnementaux ».
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