« Il est temps d’en finir avec cette souffrance animale »
Samedi, à 11 heures, une poignée de militants de la PAZ, se sont réunis sur la place Arnaud Bernard, à Toulouse, pour défendre les pigeons.
"Aujourd’hui, on se mobilise pour demander à la mairie de Toulouse de cesser ses méthodes cruelles visant les pigeons, à savoir les captures par projection de filets lorsqu’ils sont nourris, comme c’est le cas ici, place Arnaud Bernard. Ou bien avec des cages sur les toits d’immeubles. Les volatiles capturés sont en partie stérilisés, beaucoup en meurent. L’autre partie est gazée avec du CO2", dénonçait Amandine Sanvisens, cofondatrice de l’association PAZ, lors d’un rassemblement, ce matin, à Toulouse.
Les militants de la PAZ exigent l’emploi "d’autres méthodes, comme le maïs contraceptif, les pigeonniers contraceptifs dans lesquels on secoue les œufs pour limiter le nombre de naissances. On demande à la mairie de Toulouse de prendre au sérieux la condition animale parce qu’il est temps d’en finir avec cette souffrance", poursuit Amandine Sanvisens.
Bien emmitouflée dans sa parka bleue, Laurence tient une pancarte sur laquelle on peut lire : Les pigeons sont piégés sur les toits pour être tués. Défendons les animaux liminaires. "Les gens n’ont pas de cœur pour faire de telles choses. Ce d’autant que les pigeons sont des êtres doués de sensibilité. Ce sont de véritables petits toutous quand on les apprivoise. C’est cruel de leur faire subir tout cela", s’indigne-t-elle.
À côté d’elle, Raymond tient un pigeon en carton, avec inscrit dessus : Arrêtez de me tuer ! Plus loin, Rose est même venue du Tarn avec son animal domestique : un pigeon baptisé Zeep qu’elle a trouvé dans la rue. "C’est un Bizet que j’ai récupéré lors d’une battue. Il avait une aile cassée, je l’ai sauvé et il n’est jamais reparti. Il s’est attaché très rapidement". Depuis, Zeep vit chez elle "en totale liberté, depuis 3 ans". Ce samedi matin, Rose est venue dire son ras-le-bol face "aux méchancetés faites aux animaux, notamment les pigeons qui sont considérés comme des nuisibles alors que c’est plutôt l’homme. Je suis venue les défendre", explique-t-elle, Zeep toujours vissé sur son épaule.
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