Elections européennes : le RN de l'Aude se met en ordre de bataille
Avec la venue en réunion publique, le 20 janvier à Port-La Nouvelle, du député européen et porte-parole du RN, Jean-Lin Lacapelle, la Fédération audoise lance sa campagne.
À l’instar des députés RN audois, Maxime Bot, le délégué départemental du parti de Marine Le Pen, place les élections européennes, début juin 2024, comme le grand rendez-vous de l’année. Et comme "un tremplin" vers les autres échéances électorales. "On se mobilise pour faire le score le plus élevé. On sent une dynamique derrière notre tête de liste aux Européennes, Jordan Bardella", constate celui qui a succédé à Christophe Barthès voilà un an. "Puis en 2026 il y aura les municipales, en 2027 la présidentielle et les législatives et en 2028 les élections départementales et régionales", rappelle le délégué du RN.
De 1300 à 1800 adhérents
Dans ce contexte, la Fédération audoise travaille à "développer son maillage territorial". "En un an, on est passé de 1 300 adhérents à 1 800", se félicite-t-il. "On veut renverser la table au niveau local et départemental", annonce encore Maxime Bot. Et d’affirmer : "Je pense que nos trois députés, Frédéric Falcon, Christophe Barthès et Julien Rancoule, seront nos meilleurs candidats pour les municipales à Narbonne, Carcassonne et Limoux." Mais le RN audois ne compte pas s’arrêter là. "Nous avons ciblé d’autres villes comme Gruissan, Coursan, Bram et Castelnaudary." Pour cela, le RN compte sur ses jeunes. "On a doublé nos adhésions depuis 2022. Nous en sommes à un peu plus de 400", confie Florent Ghisi, le responsable de la section jeune au RN.
Avec ces jeunes, les tractages et les collages vont débuter en vue de la campagne à mener pour les Européennes. Premier rendez-vous d’envergure, qui va donner le top départ, une réunion publique le 20 janvier à Port-La Nouvelle, avec le député européen et porte-parole du RN, Jean-Lin Lacapelle. "L’Europe décide de beaucoup de choses. Notamment au niveau agricole et migratoire. On veut une politique agricole française, on prône un patriotisme économique. Et dans ce cadre, pourquoi pas taxer par exemple les vins espagnols. Sur la question migratoire, on souhaite une coopération européenne pour l’expulsion des clandestins."
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