Un sexagénaire retrouvé décédé en bordure de route à côté de son cyclo : malaise au guidon ou accident mortel ?
Un homme de 65 ans a été retrouvé mort en bordure de route à Larrazet, en Tarn-et-Garonne. L'homme était allongé à quelques pas de son cyclo. L'enquête devra déterminer s'il s'agit d'un malaise cardiaque ou si la victime a succombé à un accident de la route.
C'est une situation pleine de mystère sur laquelle doivent plancher les gendarmes de la compagnie de Castelsarrasin et les motards de l'Escadron départemental de sécurité routière de Tarn-et-Garonne (EDSR 82), jeudi 4 janvier 2024.
L'histoire débute peu en tout début d'après-midi sur la commune de Larrazet. Le Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis) de Tarn-et-Garonne est prévenu aux alentours de 13h45. Un accident avec un cyclotouriste seul impliqué est signalé sur la route départementale 14, en direction de la ville sous-préfecture de Castelsarrasin. Les pompiers y envoient un véhicule de secours.
Les pompiers font alors face à un homme en bordure de route allongé, inanimé. Les sapeurs font appel au renfort du Samu pour tenter de réanimer le malheureux. "Les secours m'ont contacté pour savoir si le stade de la commune était disponible en cas de transport de la victime par hélicoptère", confirme le maire du village, Jean-Louis Coureau, joint par La Dépêche.
Déclaré décédé sur place
Une opération qui ne sera malheureusement pas nécessaire. Le massage cardiaque est finalement arrêté et le médecin du Samu 82 présent sur place prononce le décès de cet homme né en 1958 et habitant Lamothe-Cumont, vers 15 heures.
Le temps de l'intervention, les lieux sont sécurisés à la fois par les hommes du commandant Fornari, patron de l'EDSR 82, et par les gendarmes de la compagnie de Castelsarrasin, dont le commandant en second, le capitaine Depardieu, était mobilisé.
Pas de trace de chute sur le défunt
Ils font face à une situation particulière. "Il n'y aurait aucune trace d'accident ou de quelconque freinage, indique un témoin. Le cyclo a été retrouvé par terre, mais c'est comme s’il avait été abandonné à l'arrêt et que son propriétaire n'avait pas pu lui mettre la béquille, le laissant tomber. Soit le conducteur a senti le malaise arriver et a pu s'arrêter en profitant du faux plat montant, soit le potentiel accident mortel s'est fait à très faible allure."
Autre constatation qui ferait pencher la balance vers un malaise : aucune trace de chute n'a été décelée sur le corps du décédé. Pour faire toute la lumière sur les circonstances du drame, des prélèvements ont été faits sur la dépouille du défunt et un examen de corps a été demandé par la substitut du procureur de la République, Manon Noël, parquetière de permanence jeudi 4 janvier 2024. Il sera effectué à l'institut médico-légal de Toulouse-Rangueil dans les prochains jours.
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