Januhairy : après le mois sans alcool, le mois sans épilation séduit de plus en plus de femmes
Le début d'année est la période des défis personnels et des bonnes résolutions. Se mettre au sport, moins fumer, arrêter l'alcool à l'occasion du "dry january", mais aussi moins se préoccuper du regard des autres et prendre conscience des diktats de beauté en cessant de s'épiler pour le "januhairy", contraction de "january", janvier en anglais et "hairy", qui signifie poilu.
À l'origine de ce challenge, il y a Laura Jackson, une jeune étudiante en arts dramatiques. En 2018, elle décide de se laisser pousser les poils le temps d'une performance artistique. Une vraie libération pour la jeune anglaise de 21 ans qui raconte que l'expérience lui a permis de s'habituer à sa pilosité et d'apprendre à l'apprécier. Elle assure même avoir pris confiance en elle après cette décision.
L'année suivante, elle lance le défi du "januhairy" sur un compte Instagram dédié pour inviter les femmes à se libérer des diktats de la société en matière de pilosité et l'engouement se confirme. Des centaines de personnes suivent la tendance, fières de se libérer à leur tour d'une obligation purement idéologique.
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"L'idée n'est pas de lancer une campagne de haine contre celles et ceux qui ne comprennent pas qu'avoir des poils est tout à fait normal, mais plutôt un projet pour apprendre à mieux se connaître soi-même et les autres", raconte l'instigatrice du mouvement sur Instagram, heureuse de voir que chaque année depuis 5 ans, les femmes mettent de côté leurs rasoirs, le temps du mois du janvier... ou plus.
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