INFO LA DEPECHE. Féminicide dans le Tarn-et-Garonne : les autopsies confirment l'hypothèse d'un homicide suivi d'un suicide
Les autopsies pratiquées sur les dépouilles de Jean-Claude et Martine Vacquier confirment l'hypothèse privilégiée : le septuagénaire a tué sa compagne avant de se donner la mort.
Ils étaient très attendus, ils sont désormais officiels. Les résultats de l'autopsie de Jean-Claude, 75 ans, suspecté du meurtre de Martine Vacquier, 62 ans, à Nègrepelisse, en Tarn-et-Garonne, lundi 1er janvier 2024, confirment l'hypothèse privilégiée depuis le début de l'enquête : celle d'un féminicide suivi d'un suicide.
C'est la substitut du procureur de la République de Montauban, Manon Noël, qui le confirme à La Dépêche. "Il s'agit des mêmes cartouches qui ont été retrouvées dans les corps des deux défunts", explique la parquetière de permanence, jeudi 4 janvier 2024.
Selon les éléments que la magistrate a communiqués, le légiste de l'institut médico-légal de Toulouse-Rangueil a relevé un traumatisme crânien pour lui, ce qui va dans le sens d'un scénario où il aurait retourné l'arme contre lui.
"Aucune autre trace de coups n'a été relevée"
"La bourre de la cartouche qui a tué Martine Vacquier a été retrouvée dans son poumon droit. Cela indique un tir à bout portant sur son côté gauche, qui a performé l'aorte. C'est cette blessure qui a causé l'hémorragie et donc sa mort, assure Manon Noël. Aucune autre trace de coups n'a été relevée."
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Pour rappel, la sexagénaire avait été retrouvée morte dans la buanderie de son domicile de la Petite rue de Turenne, à Nègrepelisse, par sa propre sœur. Elle a ensuite découvert le deuxième corps allongé sur un lit, une balle dans la tête.
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