Cazères-Le Fousseret : se refaire une santé avant le printemps
Après une première saison correcte en fédérale, l’UCF XV envisageait bien la suivante avec des objectifs revus à la hausse. Il était question de qualifier les deux équipes. Les deux duos Ferrié-Cortiade à la coprésidence et Raufast-Séguéla aux manettes sur le terrain œuvraient de concert. Équilibré et cohérent le recrutement autorisait tous les espoirs et la préparation estivale donnait de bons signaux. Mais patatras, dès les premières joutes amicales l’effectif a diminué comme peau de chagrin avec une véritable épidémie de blessures, souvent très importantes et – qui plus est- privant le groupe d’une bonne partie de ses leaders (V. Portet, Chatellard,…). Et donc l’histoire imaginée est loin de ressembler à celle écrite. Recomposé en permanence par la force des choses, évoluant avec envie mais sans patron sur le terrain, l’ensemble a souffert d’un manque de cohésion et de continuité dans ses intentions.
Inverser la tendance
Passée la première moitié du championnat et entamés les matchs retours, l’UCF ne peut se satisfaire d’un bilan bien trop éloigné de ses attentes avec une seule victoire et un nul. Pourtant sur le terrain, en semaine et le dimanche, personne n’a jamais lâché le morceau mais sans arriver à inverser la tendance. L’état d’esprit reste remarquable, l’idée, obnubilante, étant de mettre fin à cette pénurie de bons résultats. Le duo d’entraîneurs garde sa confiance à l’ensemble de l’effectif. "Vous êtes sur le bon chemin, il faut continuer… Ne baissez pas les épaules et relevez la tête, votre récompense arrive, c’est certain… Ce que vous avez fait aujourd’hui est énorme, les adversaires eux-mêmes ont reconnu ne pas mériter leur victoire" tonitruait Thierry Raufast dans les vestiaires à Magnoac.
En regardant les chiffres, on doit bien se rendre à cette évidence. A l’exception du déplacement à Saverdun ou les Ariégeois connaissaient un jour de grâce, jamais l’UCF n’a concédé plus de 9 points d’écart. Autre statistique intéressante et qui montre bien la résilience des unionistes dans une poule particulièrement difficile, c’est le chiffre 6. Il s’agit du nombre de points de bonus défensifs acquis. Aucune autre équipe de Fédérale 3 ne fait autant. Maigre consolation mais petit pactole qui comptera face à la concurrence directe, à condition de redresser rapidement la barre et de commencer à rapporter des points par paquets de quatre.
La lutte sera âpre pour les 3 clubs du bas de tableau. Déjà distancés, Juillan (10e, 7pts), le Stade Saint-Gaudinois (9e, 9 pts) et l’UCF (8e, 12pts) naviguent loin de Tarascon (7e, 22 pts). À moins d’un grand chamboulement, il semble d’ores et déjà que de ces trois-là, il n’y en a qu’un qui ne montera pas dans la charrette au mois d’avril. Dans cette lutte pour la survie, l’UCF aura l’avantage de recevoir ses deux poursuivants.
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