Port de l'uniforme à l'école : la ville de Toulouse n'est pas candidate à l'expérimentation lancée par Gabriel Attal

Vu l’importance donnée à leur tenue vestimentaire, les élèves du primaire, collège et lycée ne sont pas près d’enfiler l’uniforme pour aller en classe, si l’on en croit les nombreux témoignages du genre : « J’ai envie de m’habiller comme je veux… », tranche une élève de 4e à Toulouse.

L’expérimentation lancée en 2024 par le ministre de l’Education nationale Gabriel Attal intéresse déjà des villes « volontaires », à l’image de Tourcoing, Reims, Nice ou Perpignan, mais également les départements de l’Allier, des Alpes-Maritimes, ou des communes de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

"Nous n'avons pas souhaité participer..."

Quid de la ville de Toulouse ? « Sur le principe, pourquoi pas. Si c’est la loi, on appliquera mais qui paye ? », s’interrogeait l’adjointe au maire de Toulouse chargée de l’éducation Marion Lalane de Laubadère début décembre. Mais depuis, le Capitole a pris sa décision : « Nous n’avons pas souhaité participer à l’expérimentation sachant qu’il n’y a, en l’état, aucune des écoles publiques toulousaines qui aurait fait part via son conseil d’école d’une volonté de mettre en place ce dispositif au sein de son établissement. »

Pour l’heure à Toulouse, seule l’école-collège privée de Sainte-Marie des Ursulines a imposé le port de l’uniforme à ses élèves.

« C’est plutôt mal accueilli dans les écoles, avouait précédemment le cosecrétaire du Snuipp-FSU 31 Xavier Mouchard. Pour nous, c’est une mesure rétrograde qui évite les vrais problèmes. Le port de l’uniforme n’est pas du tout la vraie préoccupation des enseignants à l’heure actuelle ».